Oxydes d’azote : NOx (NO et NO2)

Le terme « oxydes d’azote » désigne le monoxyde d’azote (NO) et le dioxyde d’azote (NO₂). Toute combustion d’énergie produit du NO et du NO₂, mais au contact de l’air, le monoxyde d’azote est rapidement oxydé en dioxyde d’azote.
Le monoxyde d’azote est formé lors des combustions à haute température : moteurs thermiques des véhicules ou chaudières des installations de combustion.

Le NO₂ est un gaz irritant pour les yeux et les voies respiratoires. Il augmente la fréquence et la gravité des crises d’asthme. Chez l’enfant, il favorise les infections pulmonaires. A forte concentration, le NO₂ est un gaz toxique.  

Les oxydes d’azote ont un rôle de précurseurs dans la formation de l’ozone en basse atmosphère. Ils contribuent aux pluies acides, affectant les sols et les végétaux, et à l’augmentation de la concentration des nitrates dans le sol.

En région Nouvelle-Aquitaine, ce polluant est émis par :
•    Le transport routier, à près de 63%
•    les secteurs résidentiel et tertiaire à hauteur de 12 %
•    les secteurs de l’industrie et de la production d’énergies à près de 14 %

C’est un polluant fortement affilié au transport routier. Même si les progrès technologiques diminuent les émissions par véhicule, la hausse régulière du trafic contrebalance le bénéfice.

Les oxyde s d’azote proviennent des combustions : moteurs des véhicules et des tracteurs, chaudières des installations industrielles… Dans les secteurs résidentiel et tertiaire, ils proviennent de la combustion de gaz naturel utilisé pour le chauffage des logements et des locaux.

Les oxydes d’azote, étant donné leur origine essentiellement trafic, sont surveillés à la fois en proximité de grands axes routiers, et également en situation de fond. La carte ci-après indique pour l’année 2022 les sites de mesures d’oxydes d’azote, en Nouvelle-Aquitaine.
Sur 38 stations mesurant les oxydes d’azote, 20 sont installées en situation de fond, 11 en proximité trafic et 4 en proximité industrielle.

Depuis 2013, les concentrations mesurées en NO₂ sont en baisse sur l’ensemble des typologies. Les concentrations mesurées en proximité trafic sont celles qui diminuent de façon la plus marquée : - 33% entre 2013 et 2022.